1000Km de parcourus avec toujours autant de plaisir mais
parfois dans l’adversité, des paysages toujours aussi magnifiques et des rencontres……….. Toutes aussi improbables qu’étonnantes, nous
pensons notamment à Fabrice devenu un
ami depuis l’Autriche et qui voyage avec nous.
Mais, il y a aussi les mémorables…
En fin de journée, perdus dans les faubourgs de Budapest, avec
plus de 60Km dans les jambes nous cherchions, avec Fabrice, le 72 de la rue Széchenyi
ou nous avions loué une maison pour quelques jours. Il faut savoir que Mr Széchenyi
fut celui qui unifia Buda et Pest par un pont, « le pont des
chaînes »… c’est donc un héros à Budapest en version XXXL car il n’y a pas
un quartier sans une rue "Széchenyi". Après avoir pris contact avec
le propriétaire de la maison, il s’avère que, à 19H, nous sommes à l’opposé et
à plus de 40Km, soit plus de 4H de vélo, fatigués, pas de camping et pas
d’hôtel. Heureusement Richard a toujours un plan B "système D" :
devant la gare de Gya il repère une place avec un semblant de pelouse, nous
bivouaquerons là ! Mais… sans grande conviction. Pendant que Richard et
Fabrique déballe, Bernadette file voir le chef de gare pour le ravitaillement
en eau et lui dit que Richard est un collègue de France. Bernadette l’interroge
sur la dangerosité des lieux. Il nous fait comprendre qu’ici c’est interdit et
dangereux ! Il s’empare de son
téléphone, « bla bla, bla bla », fait signe d’attendre là ! Quelques
minutes plus tard son neveu arrive et nous offre l’hospitalité dans la salle de
jeux située dans les combles de la maison familiale. Nous rebaptiserons
aussitôt ce lieu "bivouac de luxe". Le lendemain à 7h30, le
propriétaire : Ulias, nous invite pour le break-first à la Hongroise :
Omelette, charcuterie à gogo, un peu difficile pour nous le matin…. Mais nous
nous devons de faire honneur à la table de nos hôtes !
– Ulias : vous buvez quoi (mime)- Nous : viz cavé (eau café)
- Ulias : nem Sör (non bière)
Honneur à la table…. ! La première gorgée passera
difficilement… la deuxième pinte passera nettement mieux…. ! Pour esquiver
la troisième pinte nous lui disons qu’en France le petit déjeuner c’est café,
pain et confiture et qu’avec une omelette et un litre de bière nos estomacs
sont un peu…. chargés ! Pas de problème…. J’ai le médicament nous dit-il
(mime). Les regards de Richard et Fabrice se croisent, ils craignent le pire…
avec raison : Schnaps dans un verre à eau…. ! Apriori ça soigne tout,
de la migraine jusqu’à l’ongle incarné… au troisième nous en étions convaincus !
En quittant nos nouveaux amis pour notre gîte, et… du gite, il y en a eu pour
la traversé de Budapest.
Et comment ne pas citer, à Komlo, la charmante Thérèsa,
octogénaire, qui est venue nous chercher sur notre lieu de pique-nique pour
nous offrir le café chez elle… Désolée de ne pas posséder le dictionnaire
« Hongrois – Français » elle s’aidera du dictionnaire anglais pour se
faire comprendre et nous raconter sa vie… heureuse de cette rencontre elle nous
a chanté une chanson d’amour dans sa langue…
Et bien sûr toutes les autres rencontres … comme vous pouvez
le constater la vie est dure pour nous émotionnellement … une grande pensée à
toute notre famille et nos amis …
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